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Chalabre - Page 98

  • C'était hier : Au pied de la croix de l'Esturgat

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 26 février 2000

    anne fabié

    Le vent froid et glacial souffle sur les genêts et les genévriers

    Photo archives, Février 1998

    Hiver après hiver, là-haut sur la colline de l’Esturgat, le vent froid et glacial vient balayer genêts et genévriers que les premières neiges recouvrent. Et là, en surplomb des vallées du Blau et du Chalabreil, la ferme inhabitée de l’Esturgat garde le mystère d’une fin tragique dont le souvenir est perpétué par une croix érigée en bordure du sentier d’accès.

    Ce monument battu par tous les vents, évoque la mémoire d’une jeune bergère assassinée au siècle dernier, et porte ces mots gravés dans la pierre : « A la mémoire de Anne Fabié assassinée le 7 mai 1854. Passant, priez pour elle ».

    Un meurtre pour lequel le véritable coupable ne fut en réalité jamais inquiété. Rapidement soupçonné puis accusé, le fiancé de Anne Fabié sera reconnu coupable et envoyé au bagne de Cayenne, payant ainsi pour un forfait qu’il niera toujours.

    Nombre d’années plus tard, l’abbé Casimir Blancard, premier curé de la paroisse de Montjardin, fut appelé au chevet d’un mourant. Peu avant d’administrer l’extrême-onction, l’ecclésiastique allait recueillir les confessions du véritable coupable. A Saint-Laurent-du-Maroni cependant, il était trop tard pour ce fils de Villefort qui, depuis, repose en paix en Guyane. Il y eut réhabilitation certes, mais elle fut posthume.

  • Carnet noir

    gisèle navarro

    La triste nouvelle est parvenue de Villeneuve-d'Olmes où elle résidait, Gisèle Navarro née Pérarnau a été enlevée à l'affection des siens à l'âge de 65 ans.

    Une cérémonie civile célébrée le lundi 3 mars à 15 h 30 au crématorium de Pamiers, permettra de lui rendre un dernier hommage.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Gilbert son mari, à ses enfants et petits-enfants, à toutes les personnes frappées par cette disparition.

  • C’était hier : En 1965, ils préféraient manger à la cantine

    L'article en ligne avait paru dans le journal l'Indépendant, édition du mercredi 1er mars 2000 (un texte réactualisé depuis).

    collège antoine-pons

    Ils furent les premiers à bénéficier de la cantine du CEG, en compagnie de Jacques Adrados, leur professeur d'EPS

    De gauche à droite aux côtés de Jacques Adrados, Monique Sola, Marie-Madeleine Sola, Anne-Marie Sola. Les garçons, Guy Rolland, Denis Rives, Francis Rivals et Christian Fromilhague

    Photo archives, 1965

    Il porte aujourd’hui le nom de Antoine Pons, le groupe d’observation dirigée (GOD) ouvrit ses portes à Chalabre à la mi-septembre 1959, sous l’impulsion de Jean Tisseyre, conseiller général, Augustin Maugard, maire de Chalabre, Georges Labadie, secrétaire de mairie, Jean Hygounet, directeur de l’école des Garçons, et René Fil, inspecteur départemental de l’Education Nationale.

    En décembre 1962, les élèves accueillaient un jeune et nouveau directeur, fraîchement libéré de ses obligations militaires, Marc Jean-Pierre. D’emblée, ce dernier allait imprimer à l’établissement chalabrois un dynamisme et une réussite qui ne se sont depuis jamais démentis. Entre autre heureuses initiatives développées par Marc Jean-Pierre, la création de la cantine scolaire. Le nouveau directeur voulant amener vers le GOD le plus grand nombre possible d’enfants du canton, pensait que la création d’une cantine pouvait offrir à l’établissement l’apport d’effectif nécessaire à sa survie.

    Une innovation susceptible dans le même temps de favoriser la création d’un premier cycle complet à Chalabre, perspective qui aboutira effectivement en 1977. Trouver les fonds nécessaires au démarrage de la cantine ne fut pas chose aisée, la subvention attribuée par l’inspection académique était une aide précieuse mais insuffisante pour couvrir les frais d’installation. Heureusement existait à Chalabre une des plus anciennes sociétés mutualistes de la ville, « la société mutualiste scolaire des écoles publiques », laquelle vira généreusement son avoir de la caisse des dépôts et consignation, vers la caisse de la coopérative scolaire. Cette dernière ayant établi une attestation sur l’honneur, il fut alors possible d’acheter l’équipement de base, tandis qu’un petit local était dégagé dans l’enceinte de l’école. Les familles du canton de Chalabre pouvaient être certaines que leurs enfants bénéficieraient d’un service de restauration de qualité, assuré qui plus est par Raymond Fort, dans les cuisines de l’Hôtel de France.

    Depuis lors, les conditions de séjour des élèves demi-pensionnaires du collège Antoine-Pons n’ont cessé de s’améliorer, et la cantine se dresse aujourd’hui sur ce que les plus anciens appelaient le plateau d’éducation physique. A l’endroit même où les scolaires se préparaient jadis aux épreuves sportives du certificat d’études primaires, une structure moderniste et originale était inaugurée le vendredi 6 mars 2009 (photo ci-dessous).

    collège antoine-pons

    Le temps a passé depuis l’année 1965, quand les repas à la cantine étaient pris autour d’une table à l’allure familiale, par des élèves venus de Sainte-Colombe-sur-l’Hers, Rivel, Villefort,…