Les coureurs de fond sont de retour sur les circuits.
Après une première assemblée générale ordinaire tenue début décembre 2019, un nouveau rendez-vous était proposé vendredi 17 janvier, à l’adresse des éléments du club des Foulées du Kercorb. Rencontre qui voyait le président sortant Jean-Pierre Silvestre présenter sa démission, un retrait intervenant après ceux de Marie-Françoise et Nicolas Discala.
A l’heure de composer une nouvelle équipe, l’assemblée élisait Pascal Ilhat à la présidence, Valérie Riera au secrétariat, tandis que Daniel Lopez conservait son poste de trésorier. Les objectifs majeurs d’une nouvelle saison qui commence étaient abordés, chacun étant ensuite invité à préparer son sac sans tarder, afin d’honorer la première sortie 2020.

Laurent, Pascal et Sophie aux portes de Bize-Minervois
Présents dimanche 26 janvier à Bize-Minervois, un trio de coureurs a pris le départ du Trail de Bisan de Menerbès (17 km, 640 m de dénivelé). Pascal Ilhat rallie l’arrivée en 2 h 03’, suivi par Sophie Molini et Laurent Mamet crédités d’un temps de 2 h 22’. Une marche était également au programme, à laquelle Martine Mamet et Lydia Kadri ont participé. Il s’agissait d’une randonnée caritative (7 km), au profit de Princesse Alycia, jeune fille atteinte d'une maladie rare. Eloignés du pays minervois, les vétérans Jean-Pierre Silvestre et Daniel Lopez (photo ci-dessous) auront préféré prendre un peu de hauteur, en participant à un stage d'oxygénation du coté de Val-Cenis (Savoie).
 L’entente cordiale et conviviale a régné en maître au café de la Paix (Photo Yves Saddier).
L’entente cordiale et conviviale a régné en maître au café de la Paix (Photo Yves Saddier). Lundi 3 février en l'église Saint-Pierre, un dernier et émouvant adieu était adressé à Guido Calvène, décédé jeudi 30 janvier dans sa 93e année. Né le 9 mars 1927 à Somma Lombardo, ville italienne de Lombardie, Guido Calvène est encore adolescent lorsque sa famille émigre vers la France et s’établit dans le village de Sonnac-sur-l’Hers. Il travaille aux côtés des siens à la ferme de La Flotte, lorsqu’il est requis par les gendarmes pour rejoindre le STO. Il a à peine seize ans en ce 28 octobre 1943, et il entame alors un long périple qui l’emmène d’abord vers Sablé-sur-Sarthe où il participe à l’édification d’une manufacture poudrière. Il est ensuite dirigé vers le port de Saint-Nazaire où l’occupant allemand a initié la construction d’une grande base sous marine. C’est là, à l’entrée de l’estuaire de la Loire, que Guido Calvène et ses compagnons vont vider les cales d’énormes cargos, procédant entre autre au déchargement de 125 tonnes de ciment par jour. Toujours réquisitionné, il prend la route de La Baule où il prend part à la construction du fameux mur de l’Atlantique. Les événements vont se précipiter avec le débarquement du 6 juin 1944 et Guido est envoyé vers la Normandie et Caen, d’où il s’évade. Deux semaines plus tard il réintègre le domicile familial, et au lendemain de son arrivée, il sera le témoin désarmé de l’attaque allemande du col de la Flotte, qui fera cinq victimes dans le rang des maquisards.
Lundi 3 février en l'église Saint-Pierre, un dernier et émouvant adieu était adressé à Guido Calvène, décédé jeudi 30 janvier dans sa 93e année. Né le 9 mars 1927 à Somma Lombardo, ville italienne de Lombardie, Guido Calvène est encore adolescent lorsque sa famille émigre vers la France et s’établit dans le village de Sonnac-sur-l’Hers. Il travaille aux côtés des siens à la ferme de La Flotte, lorsqu’il est requis par les gendarmes pour rejoindre le STO. Il a à peine seize ans en ce 28 octobre 1943, et il entame alors un long périple qui l’emmène d’abord vers Sablé-sur-Sarthe où il participe à l’édification d’une manufacture poudrière. Il est ensuite dirigé vers le port de Saint-Nazaire où l’occupant allemand a initié la construction d’une grande base sous marine. C’est là, à l’entrée de l’estuaire de la Loire, que Guido Calvène et ses compagnons vont vider les cales d’énormes cargos, procédant entre autre au déchargement de 125 tonnes de ciment par jour. Toujours réquisitionné, il prend la route de La Baule où il prend part à la construction du fameux mur de l’Atlantique. Les événements vont se précipiter avec le débarquement du 6 juin 1944 et Guido est envoyé vers la Normandie et Caen, d’où il s’évade. Deux semaines plus tard il réintègre le domicile familial, et au lendemain de son arrivée, il sera le témoin désarmé de l’attaque allemande du col de la Flotte, qui fera cinq victimes dans le rang des maquisards.