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  • Hommage à nos Poilus de 1914-1918

    Depuis plus d'un siècle, le mois de novembre évoque la tragédie meurtrière de 1914-1918. L'auteur du poème mis en ligne rend hommage à tous ces jeunes citoyens engagés dans « la première guerre totale de l'Histoire ».

    Hommage à nos Poilus de 1914-1918

    A la déclaration de cette horrible guerre                                                    

    beaucoup étaient certains qu’elle ne durerait pas,                                        

    que notre armée, partie pour défendre nos terres                                    

    nous reviendrait bien vite après quelques combats.

     

    Bon nombre s’en allèrent, jeunes et inconscients                                                        

    presque avec le sourire et la fleur au fusil,                                              

    croyant que ce conflit contre les Allemands                                                              

    serait vite réglé, comme on leur avait dit.

     

    Mais bien vite ils comprirent ce qui les attendait :                                              

    être loin de leurs femmes, leurs enfants, leurs familles,                                              

    englués dans la boue au fond de leurs tranchées                                          

    espérant chaque jour, chaque instant de survivre.

     

    Ils passèrent des jours, des mois, traumatisés                                                      

    dans le fond de leur trou, mélangés aux cadavres                                            

    de leurs copains tombés à chaque assaut donné,                                          

    souvent cloués sur place, sous le feu des mitrailles.

     

    Sous la pluie des obus qui tombent sans arrêt                                    

    déchiquetant les corps de nombreux combattants                                          

    s’abritant dans les trous que les bombes laissaient                  

    beaucoup furent trouvés ensevelis vivants.

     

    Après tant de combats et de luttes acharnés                                                      

    pour gagner quelques mètres vers les tranchées adverses                                

    des milliers succombèrent sous les gaz meurtriers                                                      

    nouvelle arme ennemie, infâme découverte.

     

    Au plus fort de l’hiver, endurant leurs souffrances                                              

    sous la neige et le froid, souvent les pieds gelés                                                    

    ils combattaient toujours avec cette espérance                                                

    de rendre à leur pays Honneur et Liberté.

     

    Souvent dans leur détresse, le temps d’une accalmie                                

    ils laissaient tout leur cœur dans l’écrit d’une lettre                                      

    à tous ceux qu’ils aimaient, à leurs parents chéris                                                        

    ceux qui avec amour, un jour les ont fait naître.

     

    Accusés sans pitié de haute trahison                                                              

    sans être ni des traîtres, ni des soldats rebelles                                                    

    beaucoup furent passés devant le peloton                                                          

    exécutés sur ordre de notre armée française.

     

    Chaque année en novembre devant les monuments                              

    où tant de noms inscrits rappellent leurs souffrances                              

    recueillons-nous bien bas, ne fusse qu’un instant                                              

    en hommage à tous ceux qui sont morts pour la France.

    C C

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    Le 11 Novembre 1963, Chalabre inaugurait l'Avenue de Verdun

    Photo Maurice Mazon

  • C'était hier : « La mémoire en partage » à la bibliothèque municipale

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 17 novembre 2015.

    4278032244.JPGJean-Jacques Delpoux et ses invités ont partagé un agréable voyage dans le temps (Photos Noëlle Danjou, Archives novembre 2015).

    Jeudi 12 novembre, dans le cadre de l’exposition « La mémoire en partage », prêtée par la bibliothèque départementale de l’Aude, les résidents de l’Ehpad étaient invités au n° 4 de la rue des Bains-douches. Accueillis par Noëlle Danjou, responsable de l’établissement, nos aînés ont pu se remémorer quelques souvenirs d’antan, grâce à une expo relatant à travers des cartes postales anciennes, la vie quotidienne en  Haute-Vallée au siècle dernier. Jean-Jacques Delpoux, conteur audois, a ensuite pris le relais, faisant revivre en paroles cette fois, quelques jolies histoires du pays.

    Pour terminer cet agréable après-midi, un goûter a été offert par la bibliothèque municipale, entracte pendant lequel les échanges ont continué. Ravis par ce petit retour vers le passé, les résidents ont remercié leurs hôtes, avant de regagner les Hauts-de-Bon-Accueil. Cet intermède récréatif a été possible grâce à la participation financière de la bibliothèque départementale de l’Aude. L’exposition est visible à la bibliothèque, jusqu’au 26 novembre.

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  • A la vente

    La mairie de Chalabre informe de la vente amiable par le Service des Domaines, d’une maison sise au 148 cours d’Aguesseau (11230 Chalabre, cadastre AB 188, grande maison de village R+3). Vente par soumission sous pli cacheté, date limite de soumission au 30 novembre 2020. Renseignements sur demande à Martine Guillet, au 04 67 17 60 08, ou par courriel : martine.guillet@dgfip.finances.gouv.fr

  • Un jour, trois images

    Scènes de la vie chalabroise d'antan, sous l'objectif du photographe Maurice Mazon (Années 1950).

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    Le champ de fleurs et la petite fille 

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    Un berger et son troupeau sur la route de Lavelanet

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    Cet attelage de bœufs apparu récemment sous un angle différent, est emmené par Alphonse Andrieu, dit Fofo, métayer à la ferme du Bourga jusqu'en novembre 1961, terme du bail signé avec les de Mauléon. Lui et sa mère viendront habiter sur le cours Sully à Chalabre, et il deviendra salarié à l'usine de chaussures Canat

    (Remerciements à Jean Alabert, Jean-Pierre Boulbès et Yves Saddier)