Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Services - Page 3

  • La communauté de brigades a présenté son bilan annuel

    communauté de brigades de chalabre-belvèze-du-razès

    A l'heure du salut au drapeau et de la Marseillaise

    Le jeudi 6 mars, la cour de la brigade chalabroise recevait la visite du chef d'escadron Conti, commandant la compagnie de Gendarmerie de Limoux, à l’occasion de l’inspection annuelle. Accueilli par le Major Dessimoulie commandant la Communauté de brigades de Chalabre-Belvèze-du-Razès (COB), le chef d’escadron Conti a pu s’adresser aux effectifs réunis, avant la levée des couleurs et l'interprétation de La Marseillaise. Les échanges qui ont suivi se sont prolongés sur la commune de Gueytes-et-Labastide, en présence des militaires, des élus du Chalabrais et du Razès, et des retraités de la gendarmerie.

    communauté de brigades de chalabre-belvèze-du-razèsL'énoncé du rapport d'activités 2024 revêtait un caractère particulier pour le commandant de la COB, puisque le major Franck Dessimoulie (photo) fera valoir des droits à la retraite en janvier 2026. Pour mémoire, le major avait pris le commandement de la brigade territoriale autonome en octobre 2016, officialisant ainsi des compétences qu’il assumait depuis l’été au sein de l'unité chalabroise.

    Un tout dernier bilan qui a permis de revenir sur les résultats des mois passés, et sur la manière dont ils ont pu être atteints. Au chapitre de l'activité judiciaire, la COB a vu le nombre d'enquêtes (crimes et délits) passer de 292 en 2023 à 262 en 2024, le nombre de gardes à vue de 39 à 34. Le nombre total d'infractions est également en diminution (727 contre 647), ainsi que le nombre total d'interventions (374 contre 370). Le nombre d'atteintes aux biens est lui aussi sensiblement à la baisse, 114 contre 105.

    communauté de brigades de chalabre-belvèze-du-razèsAuparavant, le major Dessimoulie avait souhaité revenir sur les mouvement d'effectifs intervenus dernièrement au sein de la Communauté de brigades de Chalabre-Belvèze-du-Razès, forte aujourd'hui de douze éléments. Il concluait son intervention en saluant la coopération cordiale maintenue avec les élus.

    Cette prise de contact entre autorités civiles et militaires aura permis la remise d'une récompense effectuée par le chef d'escadron Conti (photo), à l'adresse des effectifs de l'unité basée dans le Razès, félicités par le Commandant de groupement de gendarmerie de l'Aude, pour avoir diligenté une enquête majeure.

    Le moment d’échange annuel a pris fin autour d'un cordial buffet dans la salle des fêtes de Gueytes-et-Labastide.

    communauté de brigades de chalabre-belvèze-du-razès

    Militaires, élus et retraités ont pris part aux échanges

    communauté de brigades de chalabre-belvèze-du-razès

    Le chef d'escadron Conti a remis une distinction à l'unité opérationnelle dans le Razès

    communauté de brigades de chalabre-belvèze-du-razès

    communauté de brigades de chalabre-belvèze-du-razès

    « Envoyez les couleurs ! »

    communauté de brigades de chalabre-belvèze-du-razès

    communauté de brigades de chalabre-belvèze-du-razès

    Les effectifs de la COB réunis dans la cour de l'unité de Chalabre

  • C'était hier : Voie verte : Un site pilote pour la recharge des vélos électriques

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 7 mars 2020.

    Mobilité : Installée à la gare, une borne pour les randonneurs à vélo.

    voie verte du canal du midi à montségur

    Les explications d’Amine Ahsayen (à droite), ingénieur développement de la société Colas

    Photos archives, Février 2020 

    Depuis plusieurs semaines, bulldozers, tractopelles et autres engins de chantier s’affairent sur une portion de l’ancienne voie ferrée, située entre Sainte-Colombe-sur-l'Hers et Chalabre. Ces travaux, lancés par le Département de l'Aude, s’inscrivent dans le projet de construction de la voie verte du Canal du Midi à Montségur, en coopération avec le Département de l'Ariège. L’aménagement de ce premier tronçon, engagé en septembre dernier, devrait être terminé au printemps, le chantier se déplaçant ensuite vers les tronçons reliant Tréziers à Escueillens, puis Bellegarde-du-Razès à Cailhau, et enfin Cailhavel à Bram.

    Promeneurs, cyclotouristes et cavaliers pourront alors s’engager sur une voie sécurisée, en pleine nature et au cœur du pays cathare. Avec un petit plus pour les adeptes du vélo électrique, qui pourront recharger les batteries de leur cycle sur des bornes installées à cet effet. Vendredi 21 février, la gare de Chalabre accueillait une délégation conduite par Christine Téqui, présidente du département de l’Ariège, et André Viola, président du Département de l'Aude. Un rendez-vous auquel étaient conviés de nombreux élus, et qui a permis à chacun de découvrir le fonctionnement du Watway pack, système innovant développé par la société Colas, et qui garanti une autonomie conséquente pour les utilisateurs de vélos électriques. Ainsi, et grâce à l’énergie solaire, captée par les dalles Wattway, le Pog de Montségur et le canal du Midi n’auront jamais été aussi proches.

    « Engagé dans une politique de maîtrise des énergies et de développement durable, le Département a fait le choix d'investir 3,4 M € dans ce projet à la fois touristique et favorable aux déplacements doux, lequel s’inscrit dans le plan départemental vélo 2018-2022 ».

    Au terme de la rencontre, l’association Atout fruit, qui protège et développe les variétés fruitières du territoire de la vallée de l’Hers sur la voie verte, a proposé une dégustation à base de jus de fruits.

    voie verte du canal du midi à montségur

  • Avec la TRAME, la mobilité solidaire sur le territoire se développe

    A l’été 2021, l'association La TRAME (Transition avec le Réseau Audois de la Mobilité Ecologique) mettait en place un système de covoiturage de proximité. Comme l'expliquait alors l'association : « Il s'agit d'accompagner les municipalités et leurs citoyens à la mise en place de mobilité solidaire sur leurs communes et de recréer du lien social. Cette initiative est à destination, en premier lieu, des personnes en situation précaire ou isolées, pour leur permettre d'accéder aux soins et aux services, grâce à une solution de mobilité solidaire adaptée à chaque contexte local ».

    Depuis, l'expérience connait une véritable adhésion, la demande à Chalabre augmente, et l'association recherche à nouveau des conducteurs solidaires. Pour une mobilité plus durable et solidaire, contacter le 04 11 66 99 12 ou contact@latrame.fr

    https://latrame.fr/

    la trame

  • C’était hier : En 1965, ils préféraient manger à la cantine

    L'article en ligne avait paru dans le journal l'Indépendant, édition du mercredi 1er mars 2000 (un texte réactualisé depuis).

    collège antoine-pons

    Ils furent les premiers à bénéficier de la cantine du CEG, en compagnie de Jacques Adrados, leur professeur d'EPS

    De gauche à droite aux côtés de Jacques Adrados, Monique Sola, Marie-Madeleine Sola, Anne-Marie Sola. Les garçons, Guy Rolland, Denis Rives, Francis Rivals et Christian Fromilhague

    Photo archives, 1965

    Il porte aujourd’hui le nom de Antoine Pons, le groupe d’observation dirigée (GOD) ouvrit ses portes à Chalabre à la mi-septembre 1959, sous l’impulsion de Jean Tisseyre, conseiller général, Augustin Maugard, maire de Chalabre, Georges Labadie, secrétaire de mairie, Jean Hygounet, directeur de l’école des Garçons, et René Fil, inspecteur départemental de l’Education Nationale.

    En décembre 1962, les élèves accueillaient un jeune et nouveau directeur, fraîchement libéré de ses obligations militaires, Marc Jean-Pierre. D’emblée, ce dernier allait imprimer à l’établissement chalabrois un dynamisme et une réussite qui ne se sont depuis jamais démentis. Entre autre heureuses initiatives développées par Marc Jean-Pierre, la création de la cantine scolaire. Le nouveau directeur voulant amener vers le GOD le plus grand nombre possible d’enfants du canton, pensait que la création d’une cantine pouvait offrir à l’établissement l’apport d’effectif nécessaire à sa survie.

    Une innovation susceptible dans le même temps de favoriser la création d’un premier cycle complet à Chalabre, perspective qui aboutira effectivement en 1977. Trouver les fonds nécessaires au démarrage de la cantine ne fut pas chose aisée, la subvention attribuée par l’inspection académique était une aide précieuse mais insuffisante pour couvrir les frais d’installation. Heureusement existait à Chalabre une des plus anciennes sociétés mutualistes de la ville, « la société mutualiste scolaire des écoles publiques », laquelle vira généreusement son avoir de la caisse des dépôts et consignation, vers la caisse de la coopérative scolaire. Cette dernière ayant établi une attestation sur l’honneur, il fut alors possible d’acheter l’équipement de base, tandis qu’un petit local était dégagé dans l’enceinte de l’école. Les familles du canton de Chalabre pouvaient être certaines que leurs enfants bénéficieraient d’un service de restauration de qualité, assuré qui plus est par Raymond Fort, dans les cuisines de l’Hôtel de France.

    Depuis lors, les conditions de séjour des élèves demi-pensionnaires du collège Antoine-Pons n’ont cessé de s’améliorer, et la cantine se dresse aujourd’hui sur ce que les plus anciens appelaient le plateau d’éducation physique. A l’endroit même où les scolaires se préparaient jadis aux épreuves sportives du certificat d’études primaires, une structure moderniste et originale était inaugurée le vendredi 6 mars 2009 (photo ci-dessous).

    collège antoine-pons

    Le temps a passé depuis l’année 1965, quand les repas à la cantine étaient pris autour d’une table à l’allure familiale, par des élèves venus de Sainte-Colombe-sur-l’Hers, Rivel, Villefort,…