Jeudi 12 décembre, l'ancienne salle de réunion du conseil municipal accueillait une très nombreuse assemblée, invitée à la présentation du Campus de la Transition. Un projet citoyen innovant, que Véronique Guédon, membre du comité de pilotage a pu exposer dans le détail. Ainsi, le collectif engagé dans ce schéma « a pour but de créer, à travers des projets productifs locaux, au service du territoire, le terreau d'un nouveau vivre ensemble plus juste, et plus respectueux des humains ​et de la nature » (lien https://campus-transition.blogspot.com/).

En abordant les thèmes de l'alimentation, l'eau, l'habitat, l'énergie, la vie sociale, l'emploi, le recyclage,... Véronique Guédon (photo) a souhaité démontrer comment « Ce projet nous concerne toutes et tous : habitants, associations, entreprises et collectivités territoriales ». L'occasion d'évoquer l'existence de l'épicerie Lentilles sauvages (épicerie bio associative et autogérée de Chalabre), une des premières actions citoyennes concrète, laquelle va participer à la distribution locale d'une partie de la nourriture produite au sein de l'écosystème coopératif. « Une initiative née du besoin de pouvoir acheter des produits bio de qualité, et si possible locaux, à proximité de Chalabre et des villages voisins, tout en développant les liens sociaux et la convivialité ».

(lien https://lentillessauvages.blogspot.com/)

Jean-Luc Tardy est venu dire tout le bien qu'il pense des monnaies locales 

Le deuxième volet au programme de cette rencontre a consisté en la présentation des monnaies citoyennes locales, au cœur du projet économique pour dynamiser et ancrer les ressources. Il revenait à Jean-Luc Tardy, maire d'Aigues-Vives (Ariège) et citoyen engagé dans l'économie sociale et solidaire (ESS), de démontrer l'ensemble des avantages engendrés par l'adhésion au principe de la monnaie locale (Les Pyrènes pour l'Ariège, le SouRiant pour l'Aude).

Stimuler la création d'activités, valoriser les richesses locales, renforcer les liens humains, partager les savoir-faire, autant de points pour ne citer que ceux là, évoqués à l'occasion d'une rencontre qui a permis l'échange et le partage d'idées sur le thème de la transition.

Plus de détails sur ce projet https://campus-transition.blogspot.com/p/le-projet_80.html

Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre, a souhaité la bienvenue à un collectif acquis à un écosystème coopératif territorial 

Echos relevés dans les journaux Le Rappel de l'Aude et Le Courrier de l'Aude, un 14 et un 17 décembre.

1888 Rappel de l'Aude 14 décembre

1892 Rappel de l'Aude 17 décembre

1890 Rappel de l'Aude 14 décembre

1890 Rappel de l'Aude 17 décembre

1868 Courrier de l'Aude 17 décembre

1868 Courrier de l'Aude 17 décembre

1885 Courrier de l'Aude 17 décembre

1885 Courrier de l'Aude 17 décembre

1891 Courrier de l'Aude 17 décembre

Causerie apicole.pdf

1893 Courrier de l'Aude 17 décembre

1897 Courrier de l'Aude 17 décembre

1898 Courrier de l'Aude 17 décembre

L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 17 décembre 2004.

La Ronde s'est achevée non loin de l'horloge de l'église Notre-Dame

Photos archives, Décembre 2004

Si c'est un peu par hasard qu'ils s'étaient pris au jeu en 2003, les collégiens d'Antoine-Pons n'auront laissé que très peu de place à l'improvisation lors de leur participation à l'édition 2004 du Téléthon. Grâce à une technique parfaitement rodée en cours d'EPS, les jeunes fondeurs lancés sur un circuit tracé aux abords de la halle au blé, ont aligné les relais avec une rigueur métronomique, aux côtés de leurs partenaires du club des Foulées du Kercorb.

Lâcher de ballons place François-Mitterrand

C'est ainsi que vendredi à 18 h, Francis Amouroux et les Foulées du Kercorb inauguraient une ronde qui allait durer 24 heures, tandis que Christophe Rivals donnait le top départ aux premiers collégiens, encouragés par les parents venus apprécier la « perf » de leurs enfants. Sous le contrôle de Christophe reconverti en marathonien de la plume sergent-major, les collégiens ont donné le meilleur d'eux-mêmes, pour couvrir 256,4 km sur le pavé chalabrois. Avec un pic de participation enregistré vendredi en fin de soirée. Infatigables et généreux dans l'effort, toujours présents le lendemain à quelques heures du dénouement, les potaches sportifs boucleront la dernière ligne droite aux côtés de leurs aînés, lesquels additionnent au final un total de 489 tours (500 km et 247 m), pour une recette de 450 €, entièrement reversée au collectif du Téléthon.

Un air de boudègue pour réchauffer les organismes

Ils ont fait Fluris !

Au rendez-vous du 13 décembre, petits et grands étaient venus pour que le pavé continue à étinceler dans la nuit noire d’un vendredi singulier. Trois siècles, quatre lustres et neuf années après la mort brutale de Jacques Fleury, une joyeuse cohorte de bambins emmitouflés dans la tradition s’est élancée dans la pénombre des couloirs du temps.

Article métallique en main, les plus petits, embarqués pour première fois sur les cours de la cité chalabroise et certainement les plus perplexes, se demandaient qui était donc ce Fluris, dont le nom était scandé à chaque angle de rue. Certes, les plus anciens le leur avaient présenté comme un contrôleur à la chambre à sel de Montpellier, qui se serait trouvé nez à nez avec la faucheuse, en une froide nuit de Sainte Luce. Un employé modèle Monsieur Fleury... Mais qu’allait-il donc faire rue Porte d’Aval, en ce 13 décembre 1697 ?

Or, le joyeux et tonitruant cortège qui arpente une fois l'an les rues de la vieille cité chalabroise veut-il le savoir ? L'essentiel pour lui étant d'honorer la mémoire de Fluris, bénéficiaire d'une concession à perpétuité dans le petit cimetière de Saint-Pierre. Voilà comment les « arrossegaïres » (tireurs de traîneaux) ont sillonné les cours Colbert, Sully, d'Aguesseau et Docteur Joseph-Raynaud dans une ambiance très bonne enfant. Il faut dire que la moyenne d’âge était exceptionnellement basse, mais qu’importe, la fascination n’attend pas le nombre des années. Et quand la boîte de conserve est reine, plus rien n'a d'importance, sinon le bonheur de la faire virevolter sur la chaussée.

« Recaptaïre d'impostes », ou bien « sauta-barralhas », ou peut-être les deux ? Qu'importe, car aujourd'hui, Fluris est heureux, il faut l'imaginer ainsi. Et la belle énergie déployée par les petits adeptes du « chirbilhi » bravant le froid, aura démontré que la relève est là, au jour, et à l'heure.

Un grand merci à ces petits « arrossegaïres », à leurs parents, aux Drôles de Dames (photo ci-dessus), aux Ostaliens, à Chalabre Il était une fois, à toutes celles et tous ceux que la tradition inspire encore. La vieille halle aux blés et les rues de la bastide ont ensuite retrouvé leur tranquillité, tandis que des bambins flapis troquaient leur traîneau pour une soupe bien chaude. « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ».

Un album Fluris 2024 est en ligne 

Le jour d'après