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Chalabre - Page 2017

  • Les avatars d’une chaussure de vair

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    Il était une fois…, sous les combles de la bâtisse qui vit naître une activité prospère en pays chalabrais, une héroïne de conte populaire, dansant vers sa destinée. En vérité, c’était il y a quelques jours seulement, Cendrillon allait sans seulement oser l’espérer, au devant de son prince charmant.

    Après la version de Charles Perrault, écrite à Paris l’année même où Fluris, à Chalabre, recevait un mauvais coup (1697), après la version des Frères Grimm (1812), il revenait à Kaptain Newbury, de revisiter les angoisses et les espoirs que forment la rivalité fraternelle (2015). Ainsi se sont succédés sur scène, Buttons, Cinderella, Prince Charmant, la Fée Marraine, Engelbert, Géraud le héraut, Anika, Django, Lyudmila, Prescilla, Yasmine, John et Dave, sans oublier Mark, au piano.

    D’effets spéciaux en coups de théâtre, Cinderella finira par perdre sa chaussure de vair, abandonnée sur les marches d’un escalier où quelques formes de bois, continuent à renvoyer vers une époque que nos acteurs d’un soir ne soupçonnent pas. Le tableau serait incomplet si l’on oubliait de citer l’ami « Cyril the Squirrel », héros malheureux d’une histoire qui finit bien.

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    Fée Marraine, Dave

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    Lyudmila, Engelbert, Anika

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    Fée Marraine, Cendrillon, Géraud

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    Kaptain Newbury

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    Guest star, Prince charmant, Nina

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    Yasmine, Guest star, Prince charmant, Engelbert, Géraud

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    Dave, Géraud, Nina

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    Cendrillon, Guest star, Reine mère, Prince charmant, Guest star, Géraut

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    John, Django, Kaptain Newbury

  • C’était hier : Les collégiens découvrent un Noël dans les tranchées

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 25 décembre 2005.

    joyeux noël,collègeLes élèves ont été sensibles aux paroles des Poilus (Photo archives, Décembre 2005).

    « L’issue de la guerre ne se jouera pas ce soir. Personne ne nous reprochera d’avoir posé nos fusils une nuit de Noël ». Ces paroles du lieutenant écossais Gordon sont extraites du film de Christian Carion « Joyeux Noël », que les élèves de 3e du collège Antoine-Pons étaient invités à découvrir, quelques heures avant les vacances de fin d’année.

    Cette œuvre de fiction s’appuie sur plusieurs faits qui se sont déroulés autour de Noël 1914 en certains endroits du front, et qui ont vu Allemands, Britanniques et Français, fraterniser le temps d’une courte trêve. Une immersion dans le quotidien des soldats engagés dans le conflit de 1914, qui aura permis aux collégiens de franchir les limites des versions officielles proposées par leurs manuels scolaires et de découvrir les paroles de Poilus.      

    Entre guerre et paix     Visiblement émus par les événements mettant en scène les soldats impliqués dans ces fraternisations (messe commune, match de football, enterrement collectif des morts), les potaches ont très bien relevé que la frontière sur le « no man’s land » n’était pas entre les camps, mais plutôt entre ceux qui faisaient la guerre et ceux qui voulaient qu’elle soit faite. Si le général Mangin chef d’état-major français fit confisquer les clichés montrant ces scènes, de nombreux témoignages sont passés entre les mailles de la censure. A l’image des carnets de guerre du caporal Louis Barthas, écrivant : « Qui sait ! Peut-être un jour sur ce coin de l’Artois, on élèvera un monument pour commémorer cet élan de fraternité entre des hommes qui avaient l’horreur de la guerre et qu’on obligeait à s’entre-tuer malgré leur volonté ».

    A la faveur d’une discussion avec Hélène Cortès leur professeur d’histoire, les élèves sont longuement revenus sur cette guerre vue par ceux qui l’ont faite, sans oublier d’évoquer le souvenir d’un chat navigant à loisir entre les lignes et qui aurait été fusillé pour intelligence avec l’ennemi. Les élèves adressent un Joyeux Noël à tous et remercient le cinéma de Lavelanet (séance spéciale), le foyer socio-éducatif et Yannick Callat principal du collège qui leur a offert « la chance d’assister à la projection ».

    Un monument en l'honneur de ces jeunes combattants a été inauguré, jeudi 17 décembre 2015, à Neuville-Saint-Vaast, en Artois.

  • Volteïo Nogherotto n’est plus

    volteïo nogherottoMercredi 2 décembre était accompagné vers sa dernière demeure, Volteïo Nogherotto, décédé à l’âge de 92 ans. Né le 12 juillet 1923 à Oderzo, dans la province de Trévise (Italie), le regretté Volteïo avait passé son enfance dans sa ville natale, avant de rejoindre le monde du travail dès l’âge de 11 ans, en qualité de valet de ferme. En 1946, il tentera avec deux amis, de franchir la frontière à pied, par le col du Petit Saint-Bernard.

    Volteïo découvre alors le pays de France, et le travail de la mine, à La Grand Combe. Il part ensuite dans le Gers où il renoue avec le monde de l’agriculture, et en 1948, c’est le retour aux sources. Il épouse Marie, et tous deux rejoignent la France à Montcalm (Gard), où ils sont employés comme ouvriers dans la viticulture. Volteïo deviendra Chalabrois lorsqu’il décide de prendre la propriété de Saint-Martin en fermage, avec Fernand et Oreste ses frères. Dans l’intervalle, Volteïo et Marie voient grandir à leurs côtés, leurs deux filles, Nadia et Renée. En 1980, Volteïo prend la retraite et s’adonne à deux passions, la cueillette des champignons et la recherche des escargots. Avant que la maladie ne le prive depuis 1999, de ses sorties au grand air.

    La cérémonie religieuse a été célébrée en l’église Saint-Pierre où un dernier hommage lui a été rendu, avant son inhumation dans le caveau familial où il repose aux côtés de son frère Oreste. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Marie-Thérèse son épouse, à Nadia et Renée ses filles, à son frère Fernand, à Jérôme son petit-fils, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Le Père Noël est passé par la caserne

    caserne jean-cabanier,amicale sapeurs-pompiers chalabreLes enfants sont allés au devant d’un invité de marque.

    Le quartier de la gare était en effervescence, samedi 12 décembre, à l’heure où le son distinctif d’une sirène interrompait les jeux d’enfants très sages, réunis dans le salon du centre de secours Jean Cabanier. Soufflés par l'arrivée d'un vieux patriarche venant toute barbe dehors à leur rencontre, petits et grands ont très facilement brisé la glace avec ce globe-trotter venu du froid. En moins de temps qu'il n'en faut pour dresser la grande échelle, les enfants comblés n’avaient plus qu’à découvrir leurs cadeaux, toujours plus beaux.

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