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Chalabre - Page 855

  • C’était hier : « Coquineries » : humour et érotisme avec Car'Al'Oulo

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 13 mars 2002.

    car'al'ouloJean-Marc Pierson et Pascale Chèvreton vous invitent à une soirée érotico-coquine (Photos archives, mars 2002).

    Dans le cadre de sa programmation de spectacles vivants, le réseau culturel du Chalabrais « Car'Al'Oulo » lance une invitation placée sous le double signe de l’humour et de la coquinerie. « Coquineries » est d’ailleurs le titre parfaitement évocateur d’un spectacle pour tout public averti, au cours duquel érotisme, devrait rimer avec humour, tendresse et sourires. Jean-Marc Pierson et Pascale Chèvreton, complices dans la vie comme sur les planches présenteront des « contes de l’envie d’elle et du désir de lui ». Une histoire vieille comme le monde contée par un duo très coquin, sur des textes de Henri Gougaud. Sans jamais tomber dans la vulgarité, les deux artistes se proposent de nous offrir une autre approche de la séduction, de l’acte charnel, du désir, de la découverte de l’autre. Une proposition tout à fait honnête, en direction d'un public invité à afficher une humeur mutine. 

    « Il apparaît que les mille jeux du sexe furent partout célébrés à l'égal des manifestations les plus sacrées du bonheur d'être... et qu'il n'est pas de plus joyeux devoir que de célébrer ces outils qui nous furent donnés » (Henri Gougaud).

    Pour tout renseignement complémentaire et réservations, contacter le foyer d’éducation populaire au 04 68 69 24 87. 

  • Elles sont laïques missionnées et célèbrent les cérémonies de funérailles

    2022 Equipe funérailles Mars 001.JPGFrançoise, Simone et Odile accompagnent les familles dans leur deuil.

    En 1993, l’abbé Yves Boucherit, arrivé à Chalabre en 1982, refermait derrière lui les portes du presbytère de la rue du Capitaine Danjou. Lointain successeur du prêtre Jean-Pierre Boyer († 1694), enterré dans l’église ariégeoise de Saint Félix de Tournegat (paroisse de Rieucros), l’abbé Boucherit prenait congé du Quercorb, et Chalabre disait adieu à son dernier curé.

    A l’image du désert médical qui ne prendrait ses marques que beaucoup plus tard, le pays chalabrais se retrouvait privé bien avant l’heure, du « chargé des âmes » des paroissiens. Une équipe d'animation pastorale prendra alors le relais, dans laquelle vont tour à tour servir l’abbé Raymond Cazaban, Omar Rincòn prêtre colombien lazariste, puis les religieuses de l’ordre de la Présentation de Marie, soeur Hélène et soeur Odette. Le groupe est soutenu par des laïcs, au premier rang desquels Françoise Avarguès, dont l’investissement au service de la communauté chrétienne a commencé en 1976, quand l’abbé André Calmet administre la cure de Chalabre (1975-1982). Alors contactée par Adrienne Bénet, résidente du hameau de Roubichoux, Françoise Avarguès revêt le statut de catéchiste. Avec le départ en 2013 de soeur Odette et de sœur Hélène, qui assuraient le service des funérailles depuis plus de quinze ans, il lui revient de prendre la relève, une charge qu’elle va accepter sans faillir, pour être aujourd’hui pilote de la communauté du Quercorb.

    Cette communauté comprend les villages de Montjardin, Puivert, Rivel, Sainte Colombe-sur-l’Hers, Sonnac, Villefort, Chalabre, et appartient à la Paroisse Saint Jean XXIII en Razès (Limoux), divisée en dix communautés et 82 villages, ayant pour curé l’abbé Paul Delpech. Au gré des tristes événements qui rythment la vie des communes, Françoise Avarguès accompagne les familles éprouvées par le deuil, assistée de Odile Bachère et Simone Clarac, ses deux fidèles partenaires. Simone remplit l’office de sacristaine, prépare les lieux pour la cérémonie, sonne les cloches et assure la quête. Un bénévolat qu’elle assure depuis 2003, lorsque les Sœurs de la Présentation de Marie, désireuses de l’aider à surmonter le décès de son mari Christian, l’avait sollicitée. Après le départ des religieuses en novembre 2013, Odile rejoint Françoise le 26 de ce même mois, et s’investit avec toute son humanité dans les célébrations des funérailles. Grâce à elle l’équipe est formée, et toutes trois ont assuré à ce jour, la célébration de 150 cérémonies, consignées dans un cahier d’écolier. Lequel fait état d’un premier enterrement, le 28 novembre 2013 à Villefort. A ces cérémonies, ayant pour cadre l’église Saint-Pierre à Chalabre, mais aussi Montjardin, Sonnac, Villefort et même Sainte-Colombe et parfois Puivert, viennent s’ajouter des assemblées dominicales en l’absence de prêtre (ADAP), avec lectures et commentaires, ainsi que les messes dites par l’abbé Raymond Cazaban, « prêtre retiré ».

    Si elles se dévouent sans compter pour la communauté, nos trois dames qui animent « l’équipe funérailles », comme il convient de la nommer, confessent que la vie familiale ne souffre pas trop de leur investissement. Grâce à un entourage compréhensif et coopératif, qui de plus apporte son aide dans l’ombre. Leur vœu le plus cher aujourd’hui, étant d’assurer la pérennité de leur mission, Françoise, Odile et Simone lancent un appel en direction des personnes qui souhaiteraient les rejoindre. La porte de la sacristie de l’église Saint-Pierre reste ouverte, mais pour l’heure, recevez Mesdames, l’expression de la gratitude qu’inspire votre louable bénévolat.

  • La MJC de Puivert à la neige

    mjc puivert

    Daphné Daumand, animatrice et coordinatrice de projets à la Maison des Jeunes et de la Culture de Puivert, communique avec prière d’insérer :

    « Le 23 février, grâce au financement du département de l'Aude, les jeunes adhérents de la MJC de Puivert ont pu tester gratuitement une journée de ski de fond au col du Chioula sous un ciel sans nuage et une température digne d’un été. Très ludique, le ski de fond leur a  permis l'apprentissage de la glisse et de l'équilibre tout en douceur, dans un environnement calme en pleine nature, accompagnés par deux professionnels qualifiés, bienveillants et plein d'humour. 

    mjc puivert

    La vitesse modérée et la faible pente des pistes de ski de fond ont permis aux jeunes présents, de découvrir et d'acquérir facilement les premières sensations de glisse. La progression en ski de fond a été assez rapide, ce qui leur a permis de prendre confiance en eux pour être rapidement autonomes. C'était une belle opportunité de découvrir un nouvel environnement : la neige et la montagne de manière ludique tout en étant conseillés et guidés par des moniteurs. Des rencontres, des chutes, beaucoup de rires, plein de courage, et des jeunes qui sont repartis fatigués de cette journée sportive, et très heureux de leur expérience. Merci au département de l'Aude, aux deux moniteurs accueillants et amicaux, ainsi qu'à Catherine, bénévole au sein de la MJC et membre du conseil d'administration, qui a accompagné les jeunes durant cette journée ».

    mjc puivert

    Par ailleurs, la MJC de Puivert vous invite à sa « Fête du Court Métrage », le dimanche 20 mars à 16 h au café associatif Chez Marius. Ce festival national a pour but de faciliter l’accès à de grands films courts, pour faire découvrir ou redécouvrir le court-métrage.
    A cette occasion, la MJC propose un moment en famille et la projection se fera en deux temps. Les premiers courts-métrages sélectionnés seront à destination des familles, la deuxième partie sera davantage adaptée à un public d’adultes. La projection est gratuite et une collation sera proposée sur place.

  • Adolfina Salas nous a quittés

    adolfina salasLe lundi 7 mars, était accompagnée vers sa dernière demeure, Adolfina Salas née Tauste, domiciliée rue du Capitaine Danjou, et enlevée à l’affection des siens à l’âge de 86 ans. Née le 2 octobre 1935 à Hornos de Segura, province de Jaèn, elle passe son enfance et son adolescence sous le ciel d’Andalousie, avant d’y rencontrer Luís, qu’elle épouse en 1959. Tous deux décident ensuite de mettre le cap sur la France, et le voyage se trouve agrémenté d’une escale non prévue à Barcelone, où leur fils José voit le jour. 

    La frontière une fois franchie, ils vont occuper la fonction de métayers dans les environs de Limoux où le cercle de famille s’agrandit, avec la naissance de Rose Marie. Lorsque Luís intègre les effectifs de l’usine de chaussures Canat, la famille rejoindra Chalabre, avant de s’installer en 1971, dans leur maison, rue du Capitaine Danjou. Eprouvée par les disparitions de Luís en 1997 et de son fils José en 2000, la vie s’écoule pour Adolfina, entourée de ses enfants et de ses petits-enfants, lesquels font la joie et la fierté de leur « abuela ». Les réunions familiales à la faveur des fêtes de fin d’année, et des voyages vers la capitale ou encore Barcelone, permettent à Adolfina d’égayer son quotidien, avant que sa santé ne se dégrade en janvier dernier. Elle quitte ce monde le jeudi 3 mars.

    Au terme de la bénédiction célébrée en l‘église Saint-Pierre par l’équipe d'animation pastorale, Adolfina a été inhumée dans le caveau familial, où elle repose aux côtés de Luís. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à ses enfants, Rose Marie, Boniface, Françoise et Carmen, à ses petits enfants, Robin, Estéban, Eva, Alexandre et Maxime, à toutes les personnes que ce deuil afflige.