L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 11 juillet 2012.

Une œuvre réalisée par les membres de l’atelier céramique trône désormais en bonne place dans le grand salon.

Le grand salon de l’hôpital s’est enrichi d’une œuvre remarquable (Photos archives, Juillet 2012).

Mardi 3 juillet, les pensionnaires de l’hôpital local des Hauts de Bon-Accueil se retrouvaient dans le grand salon, afin de participer à l’inauguration d’une œuvre réalisée par les membres de l’atelier céramique. Un atelier créé en 2009, auquel participe assidûment un groupe de résidents, initiés par Michèle Janisset, céramiste d’art installée à Limoux. A raison de deux après midi par mois, les apprentis céramistes et Georges Fabre leur président, ancien pâtissier de son état, ont laissé courir leur inspiration pour réaliser au final une superbe fresque intitulée « Lumière matinale ».

Installée en juin dernier par Patrice Azam responsable des services techniques, Magali Richou chargée de l’animation à l’Ehpad et Michèle Janisset, l’œuvre, a été inaugurée en présence de Jean-Jacques Aulombard, directeur de l’Ehpad et conseiller général, Christian Guilhamat, maire de Chalabre, et Jean-Christophe Gauvrit, maire de Tréziers. Magali Richou rappelait les étapes ayant permis la concrétisation de ce projet pédagogique et artistique, jusqu’à son aboutissement. Michèle Janisset témoignait du plaisir qu’elle avait pris aux côtés de ses « jeunes » élèves, en soulignant combien « le modelage de la terre est d’une richesse étonnante pour faire « remonter » les états émotionnels difficiles à percevoir par l’échange verbal, les mots ». Elle concluait en ayant une pensée particulière pour Chantal Discala, disparue en mars 2011, et qui s’était entièrement impliquée dans ce projet, baptisé « Atelier terre ».

Il était l’heure pour François, Georges et leurs consœurs, de recevoir les chaudes félicitations de leurs amis résidents, des nombreux invités, ainsi que des élus et de l’équipe directrice et soignante de l’établissement. La cérémonie célébrant la naissance d’un tableau allégorique, porteur de nombreux symboles, s’est prolongée autour d’un excellent goûter.

Samedi 2 juillet, un ultime hommage était rendu à Liliane Gomez née Azeret, décédée à l’âge de 85 ans. Originaire de Toulouse où elle était née le 24 octobre 1936, les circonstances professionnelles l’amèneront dans un premier temps à Mirepoix, puis Chalabre en 1969, lorsque François son mari crée un atelier de mécanique au Quartier du Moulin. Ils sont accompagnés de leurs trois aînés et la cité chalabroise s’enrichit d’un établissement qui va également se spécialiser dans l’activité carrosserie peinture. Liliane Gomez est partie prenante de l’entreprise, qui va grandir et prospérer, jusqu’au transfert d’activités à la zone artisanale du Cazal en 1977. Une fidèle clientèle bénéficie de tous les gages de compétence et de sérieux d’une affaire familiale qui a pris une nouvelle dimension, avec l’implication de ses quatre fils, héritiers de la passion paternelle pour la mécanique.

Liliane Gomez vivra toutes ces années au rythme de la cité chalabroise, en excellente maîtresse de maison, épouse et maman de garagistes. Désormais grand-mère et arrière grand-mère, elle était très fière de voir grandir autour d’elle sa petite famille. Petite famille qui profitait des souvenirs de sa jeunesse toulousaine, de l’excellente danseuse de bal, avec son amie Alice, et avec François son promis. « Lili » était aussi une sportive accomplie, spécialiste de l’effort à vélo. Quelques années avant son mariage, elle avait en effet décroché le titre de Championne des Pyrénées au vélodrome de Toulouse, elle avait 17 ans. Un dynamisme dont elle ne s’était jamais départie, quelles que soient les circonstances.

Un dernier adieu lui a été adressé en ce premier samedi de juillet, avant son inhumation dans le caveau familial où elle repose aux côtés de François son mari, et de ses parents. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Jean-Louis, Gilbert, Dominique et Jean-François ses fils, à ses belles-filles, Monique, Patricia, Anita et Isabelle, à ses petits-enfants, Kelly, Christopher, Tanguy et Chloé, à ses arrière petits-enfants, Maëlle, Maëllys et Maylonn, à toutes les personnes que ce deuil afflige.  

« Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve ». JIEL abonderait-il dans le sens d’Antoine de Saint-Exupéry ? 

Le temps des rêves

Je rêve ou j’ai rêvé ?

J’ai rêvé que je rêve...

Je ne sais plus très bien

Si le temps s’est écoulé,

Si le temps s’écoule ;

Si mes rêves se sont écroulés,

Si mes rêves s’écroulent.

Mais je vis dans l’amour,

Le temps me l’a murmuré,

Mes rêves le savent bien.

J’ai rêvé ou je rêve ?

Je rêve que j’ai rêvé...

Je ne sais plus du tout

Si le temps m’a marqué,

Si le temps me marque ;

Si mes rêves se sont réalisés,

Si mes rêves se réalisent. 

Car je vis dans l’amour,

Le temps me l’a hurlé,

Mes envies le savent bien. 

Grâce à vous et avec toi

Je vis par amour ;

Le temps n’en sait rien,

Mes rêves sont trop forts.

Grace à toi et avec vous,

Depuis si longtemps,

Mes rêves sont réalités.

Le temps n’y peut rien,

Je vivrai dans l’amour

Pour toujours.

JIEL

L'article mis en ligne avait paru dans l'indépendant, édition du mardi 10 juillet 2012. L'occasion de préciser que la visite de Dominique Faure, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, nommée le 4 juillet dernier est reportée à une date ultérieure. Elle était attendue lundi 11 juillet à la Maison France Services de l'avenue Auguste-Cathala, mais sa présence à Paris est requise à cette même date.  

Ouverture exceptionnelle le dimanche, pour Roland Fourcassa et le bureau de poste de l'avenue Auguste-Cathala (Photos archives, Juillet 2012).

A l’image du facteur Adrien Raynaud, en exercice dans les années 1920, et qui parcourait à pied ou en vélo près de 62 km quotidiens, depuis Chalabre jusqu’au Cammazou, Gilbert Laurent et Philippe Cavaillès ont terminé à Chalabre, un périple original.

Sociétaire de l’association limouxine des « Pa Cou Lix », et directeur de l’agence postale de la sous-préfecture, Gilbert Laurent a ainsi relevé un challenge qui lui aura permis de rallier Limoux à la capitale du Kercorb, en visitant les vingt-et-une agences dont il a la gestion. Accompagné à vélo par Philippe Cavaillès, postier en retraite mais également pourvoyeur de bidons et autres barres énergétiques, le marathonien aux couleurs de la poste aura effectué plus d’un marathon par jour, soit 200 kms en quatre journées passées au contact du macadam.

Philippe Cavaillès, Adeline Cros et Gilbert Laurent devant le bureau de poste de Rivel

Du pays limouxin au pays de Kercorb, via le Razès et la Malepère, l’intrépide duo bouclera la boucle en basculant au sommet du col du Boyer. Rejoints dans l’effort par Adeline Cros, la régionale de l’étape, ils descendront sur Rivel puis Sainte Colombe-sur-l'Hers, avant de longer les rives du lac de Montbel, prélude à une arrivée sur le Pont-Neuf à Chalabre.

Attendu par les élus, Gilbert Laurent en terminait avec sa première « Ronde des APC », au terme d’un sprint lancé non loin de la Croix des Missions, et validé par Roland Fourcassa, responsable de l’agence postale.

Avant d'attaquer les rives de Montbel, le trio a été accueilli par Antoine Azzi à Sainte Colombe-sur-l'Hers