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  • Comme un trait d’union invisible avec Camerone

    camerone,aaleLe piquet d’honneur du 4e Régiment Etranger était associé à l’hommage rendu par les anciens de la Légion étrangère.

    Samedi 14 mai était honorée la mémoire des combattants tombés le 30 avril 1863 lors de la bataille de Camerone. La cérémonie mise en place par l’AALE (Amicale des anciens de la Légion étrangère) a d’abord eu pour cadre l’église St Pierre où une messe a été célébrée par les Soeurs de la Présentation de Marie. Légionnaires vétérans et Chalabrois ont ensuite rejoint le monument aux Morts aux côtés du piquet d’honneur du 4e Régiment Etranger basé à Castelnaudary. Après le salut aux drapeaux et les sonneries parfaitement assurées par le clairon du détachement, Christian Guilhamat maire de Chalabre et Jean-Jacques Aulombard conseiller général procédaient au traditionnel dépôt de gerbe.

    camerone,aaleLa nombreuse assistance ralliait ensuite le coeur du village et la maison natale du Capitaine Jean Danjou où était lu le récit du combat de Camerone. Formés en carré dans l’hacienda mexicaine de « Camaròn de Tejeda », les soixante-trois hommes du Capitaine Jean Danjou tiendront pendant dix heures face aux partisans des colonels Milàn et Gambas. A la tombée du jour, seuls trois légionnaires sont encore debout et seront épargnés, le caporal Louis Maine originaire de Mussidan en Dordogne, les légionnaires Geoffroy Wensel (Nettrich-Prusse) et Laurent Constantin (Bruxelles-Belgique).camerone,aale

    Comme le déclarerait plus tard Marco Antonio Menes Couttolenc, ancien maire de Camaròn et artisan du jumelage avec Chalabre, « Ce qui s’est passé ce jour-là a dépassé le temps et s’est transformé en légende. Le respect mutuel que se sont témoigné les adversaires lors de cette bataille, s’est paradoxalement transformé en un symbole de l’amitié franco-mexicaine ».  

     camerone,aaleLe caporal Louis Maine

    La cérémonie s’est poursuivie dans la maison commune, autour d’un vin d’honneur offert par la municipalité. Auparavant, l'AALE avait remercié les élus et la ville de Chalabre, pour l'accueil réservé.

    Un album-photo Camerone 2011 a été mis en ligne.

  • Un anniversaire en diamant pour Andréa et Paul Olive

    Paul Olive.jpgEnfants et petits-enfants étaient réunis autour de Paul et Andréa, pour fêter ce bel événement.

    C’était une surprise qu’ils avaient voulu leur réserver en ce beau dimanche du mois de mai, Danielle, Christian, Michel, Anne-Marie et leurs petites familles, se sont retrouvés aux côtés de Paul et Andréa Olive, leurs parents, afin de fêter ensemble un bel anniversaire de diamant.

    L’occasion de faire un petit retour dans le passé, jusqu’à cette journée particulière au cours de laquelle l’abbé Raymond Fourtanier avait recueilli le consentement mutuel de deux jeunes gens, dans la petite chapelle de l’Hôtel-Dieu St-Jacques. Originaires de Carcassonne et de Tourreilles, Paul et Andréa avaient choisi le Kercorb pour faire ensemble un bout de chemin, durant lequel ils auront le bonheur de voir grandir auprès d’eux, cinq enfants. 

    Soixante années de vie commune auront ainsi été célébrées, avec une pensée pour Marie-Thérèse, enlevée à l’affection des siens en 2005. La petite maison du très accueillant quartier des Genêts aura une fois encore réuni une grande famille, comme au bon vieux temps d’une jeunesse inscrite dans les coeurs de Paul et Andréa Olive. Sincères félicitations à tous les deux.   

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  • La métamorphose selon Deev Vanorbeek

    deev vanorbeekElles étaient parties, elles sont revenues, les oeuvres de Deev Vanorbeek en imposent à nouveau au pied de la Borde Blanque. Belge flamant vivant dans l’Aude depuis plusieurs années, artiste indépendant depuis 1999, Deev Vanorbeek est sculpteur sur fer, ses créations ornaient il y a peu de temps encore la vallée du Blau, du côté de la ferme de la Mouillère (où il est encore possible d’admirer une réalisation tenant compagnie à âne et moutons, baptisée « Le cercle carré»). Installé à présent à Ste Colombe-sur-l’Hers, il défend dur comme fer sa devise, « Back to nature », un retour vers la nature, qui sert de support fondamental à la réalisation de ses créatures. Mouches, guêpes, chauves-souris, sauterelles, grenouilles, rats, évoluent dans un environnement qu’ils ont conquis, un moyen pour l’artiste d’affirmer son respect pour l’insecte et la nature.

    De ses mains habiles travaillant le simple fil d’acier réutilisé, naissent des torsions tortillées de fil de fer et de bronze. Assemblages compacts qui permettent à Deev Vanorbeek d’arrêter le cours du temps. Pour un instant seulement, car ses créatures vieillissent elles aussi, par leur exposition à l’air et à la lumière. Elles se transforment graduellement, une métamorphose faite de changements de couleurs et qui engage vers une nouvelle vie. Deev Vanorbeek invite à la confrontation avec une réalité disproportionnée, une réalité qui impose le respect. Juste pour une fois, on ne pourra écraser une fourmi ou une araignée sous ses pieds. « Back to nature », ou le symbole du respect de la vie à tout prix.

    D'autres réalisations de Deev Vanorbeek sur son site personnel : http://www.vanorbeek.com

    deev vanorbeekLes insectes de Deev Vanorbeek inspirent le respect.

  • Et Baratte dans tout ça ?

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    Après un long périple au coeur d’un labyrinthe de verdure, oxygénées de cascades en cascades, les eaux du Blau arrivant sous les vieilles maisons à colombage du quartier Sully (qui l’ont échappé belle), se préparent à disparaître dans les flots d’un Hers vigoureux et protecteur. Plus haut, non loin de l’ancienne exploitation agricole de la Mouillère, c’est le gouffre de Baratte. Décrit dans ses souvenirs d’enfance par Robert Roncalli, « Baratte est un véritable bassin de natation aux dimensions olympiques ». En amont du gouffre des Demoiselles et du gouffre des Gendarmes, le gouffre de Baratte était « il y a peu », un lieu de rendez-vous très prisé par les jeunes Chalabrois qui passaient là le plus clair de leurs grandes vacances. Plusieurs générations auront appris à nager dans cet endroit mythique, lequel a inspiré un poème à Philippe Cnocquart, souvenirs d'enfance publiés dans le Tome X "Il était une fois Chalabre"

    Baratte 22 août 1943.JPGLes jeunes Chalabrois dans les années 1940.   

    Après un plongeon au-dessus de la pierre ou une « bombe » ciblée plein centre du gouffre, un bain de soleil à Baratte n’avait pas son pareil. Et pour ce qui est des redoutables taons, empêcheurs de bronzer en paix, un bref passage entre des mains expertes leur permettaient de reprendre de l'altitude, invariablement munis d'un petit brin de paille (à un endroit que la licence nous interdit de mentionner ici).

    DSC_3042.JPGLa pierre est toujours là, au beau milieu du gouffre (photos 21 mai 2011).

    Lieu privilégié où la tranquillité et la fraîcheur étaient de mises, le gouffre de Baratte est aujourd’hui déserté, les petits baigneurs préférant certainement les eaux du lac de Puivert, de Montbel, ou le bleu profond des piscines. Les temps changent, et à présent, seuls quelques nostalgiques viennent de temps à autre se rafraîchir à Baratte, perturbant à peine la tranquillité des truites et barbeaux, des cordonniers, voire même de quelque ragondin solitaire. 

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