Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Chalabre - Page 182

  • L'Ehpad des Hauts de Bon-Accueil recrute

    ehpad des hauts de bon accueil

    L’EHPAD de Chalabre est à la recherche d'un intervenant en activité physique adaptée (APA), à temps plein ou à temps partiel. L'établissement comprend 81 lits d’hébergement complet et 3 lits d’hébergement temporaire. Il est doté d’un PASA de 14 places et d’un taux d’encadrement qualitatif de 0,8 ETP/lit.

    Il accueille des personnes âgées dépendantes au sein de deux services différents : une unité de vie protégée destinée aux résidents atteints de troubles cognitifs et/ou troubles du comportement, et un service à destination de résidents plus autonomes.

    L’équipe de soins est encadrée par une IDE coordonnatrice. Deux médecins et une infirmière de pratique avancée participent également à l’accompagnement des résidents. L’équipe transversale d’accompagnement accueille également une animatrice, une psychologue et les deux assistantes de soins en gérontologie du PASA. L’intervenant APA rejoindra cette équipe afin de mettre en place des activités individuelles ou groupales adaptées à la situation de chaque résident. Il dispose de matériel spécifique pour ses interventions.

    La ville de Chalabre est agréablement située dans l’Aude à proximité directe de l’Ariège, entre mer et montagne, à 1 h 30 de Toulouse, 50 mn de Carcassonne et 1 h 30 de Narbonne.

    Le poste peut être pourvu par contrat ou mutation (agent titulaire de la Fonction Publique).  Le candidat devra être titulaire d’une licence ou master STAPS APA ou d’un DEJEPS APA. La rémunération sera déterminée selon le diplôme en catégorie A ou B.

    Pour renseignement, il convient de joindre la Direction :

    Caroline LUSSATO Directrice au 04 68 69 20 52 - direction@ehpad-chalabre.fr

  • Les trailers au rendez-vous quillanais

    jean-pierre silvestre

    Au passage de la tour-porte du château de Quillan, tout va bien pour le dossard 717

    La 15e édition du Trail des Pyrénées Audoises au départ de Quillan s'est déroulée dimanche 6 avril, avec la participation de quelques habitués de l'effort sévère. Au gré des divers parcours proposés par la Foulée des Trois Quilles, ils ont bouclé leur course avec les résultats suivants.

    Sur le 11 km (Les Roches Noires), Adeline Calvène Cros en termine en 1 h 15' (89e), Nicole Borie réalise un temps de 1 h 29 (212e). Derrière, en mode exercice familial, Eric Puerto, Laurie Puerto et Mélissa Puerto franchissent l'arche d'arrivée en 1 h 52' 57'', 1 h 52' 59'', 1 h 53' (342e).

    Le doyen des Foulées du Kercorb présent sur la distance du 18 km (Le Belvédère du Diable), a ralenti sa foulée au terme de 2 h 53' de tête à tête avec un relief guère champêtre. Au final, Jean Pierre Silvestre décroche la première marche du podium de la catégorie Master 8.

  • C'était hier : Cérémonie du souvenir au camp d'internement de Rivel

    L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 26 avril 2000. La dernière cérémonie en ces lieux a été célébrée en avril 2023.

    camp de rivel

    Les fils et amis des « Indésirables » n'ont pas oublié l'enfer des camps d'internement, évoqué ici par Henri Steiner

    Photos archives, Avril 2000

    Moins connu que les camps de Rivesaltes, Sept-Fons, Le Récébédou, Gurs, Noé, Le Vernet-d'Ariège ou Saint-Sulpice, le camp d’internement de Rivel fut de 1939 à 1941 un centre de séjour où furent « hébergés » ceux que le gouvernement de Vichy considéraient comme des « indésirables». Un triste qualificatif qui prendra toute sa dimension en 1942, lorsque les autorités françaises allant au-devant du désir de l'occupant, feront de ces camps un lieu de transit vers les camps de déportation. Pierre Laval, chef du gouvernement de Vichy et ministre de l’Intérieur déclarait le 14 septembre 1942 : « Personne ni rien ne pourra nous dissuader de mener à bien la politique qui consiste à purger la France de ces éléments indésirables sans nationalité ».

    Républicains espagnols, réfugiés allemands, militants communistes, syndicalistes, patriotes résistants et juifs furent ainsi internés dans ce centre de rétention, avant d'être dirigés vers Saint-Sulpice, Drancy ou l'Afrique du Nord.

    camp de rivel

    Le samedi 15 avril dernier, par devoir de mémoire et par respect pour les victimes de tous les totalitarismes, une cérémonie empreinte de simplicité et de recueillement s'est déroulée au pied de la stèle symbole érigée en 1996. Autour du comité de coordination des anciens combattants et des élus locaux réunis à l'initiative de l'ARDIEP, les « indésirables », leurs proches, leurs amis ont effectué un retour vers le passé. Après les interventions de Jean-Pierre Salvat, maire de Rivel (photo ci-dessus), de Christine Sanchez, conseillère régionale accompagnée d'Alain Marcaillou, il revenait à Henri Steiner, mémoire vivante du camp de Rivel de prendre la parole pour un témoignage particulièrement émouvant.

    A quelques mètres des baraquements qui se dressent encore à proximité de la gare de Rivel, Henri Steiner a rappelé la stratégie subie par les victimes des camps d'internement du sud de la France. Autant de lieux de mémoire sur lesquels il invitait chacun à remplir sans cesse le nécessaire devoir de vigilance : « Avec la menace du temps qui passe, les mots changent mais la réalité demeure. Le droit de parler est d’abord un devoir, un devoir de fidélité à la mémoire de toutes les victimes des heures noires du siècle qui se termine ».

    camp de rivel