De gauche à droite

Pierre Baby, Odette Rolland Laffont, Bernard Laffont, Josette Folchet Castella, Jacinto Castella, Jeannette Saurat Pendariès.

Un essai à l'actif de Martial Chassaing (Photos Patrick Pierron).

Dimanche 18 septembre, le quinze de l’Entente des Trois Clochers se déplaçait en Lauragais à l’occasion de la première journée de championnat Régional 3 (poule D) de Ligue Occitanie. Une reprise officielle sur la pelouse de Villeneuve-la Comptal, que l’équipe drivée par Alexandre Ferrié et Patrice Ruffat a parfaitement négociée, score final 0 à 69 (mi-temps 0-22).

Avec dix essais signés Enzo Molini (2), Frédéric Noy, Thomas Rossi (2), Christophe Servant, Hugo Garros (2), Pierre Rossi, Martial Chassaing, une pénalité et six transformations de Anthony Carbonneau, et deux transformations de Cyril Servant, les « bleu et rouge » ont plié l’affaire, en respectant les bases et en faisant rapidement fructifier le travail de préparation. L’ensemble accompli face il est vrai à une faible opposition adverse, et si l'entrée en matière est certes réussie, cela n'a pas été sans conséquences. Il faut en effet déplorer les blessures de Fabien Conte (pommette et plancher orbital enfoncé), Eliot Floch (cheville), Frédéric Noy (déchirure mollet) et Romain Cardellini (entorse genou).

Dimanche 25 septembre, la deuxième journée proposera une affiche au stade Lolo-Mazon, avec un match opposant l’USCKBP au Caunes RC XV. Les supporters ont rendez-vous à 15 heures pour le coup d’envoi.

Le Groupe Artistique Chalabrois, créé en 1944, était riche de nombreux talents et proposait des prestations variées, telles que chants, pièces de théâtre, danse, chœur, orchestre. Une partie de cette équipe est représentée ci-dessous, immortalisée sous l’objectif de Maurice Mazon. Cette photo publiée dans le Tome VII édité par Il était une fois Chalabre, illustre le texte « Ce soir on va au ciné », rédigé sous la plume de Josette Taffet-Brzesc. Que nous remercions ici et encore.

Le Groupe Artistique Chalabrois

De gauche à droite, 1er rang accroupis, Aimé Gabanou, Pépé Villena, Marie Arreco, Armand Gabanou, Guy Huillet, René Salinas, Pierre Fournié. 2e rang, Paul Astegiani, Jeannette Gomez Ferrier, Jeannette Saurat Pendariès, Francis Sénégas, Ginette Tisseyre Maugard, Roger Bouteiller, Michel Banvoy, René Roudière. 3e rang, Roger Tanière, Gustave Folchet, Josette Vernet, Joseph Biard, M. Besacier. 

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 23 septembre 2007.

Face aux Pyrénées, la Vierge accueille le promeneur et veille sur le village, et sur le nouvel hôpital  (Photo archives, septembre 2007).

Le 22 mars dernier, les pensionnaires de l’hôpital local quittaient l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques, pour prendre leurs quartiers dans le nouvel établissement des Hauts de Bon-Accueil. Ils mettaient ainsi un terme au bail établi le 7 juin 1582, selon la volonté de « Maître Jehan Prévost, prestre et recteur du lieu de Lavelanet », lequel voulait permettre « aux pauvres de Dieu d’avoir retraicte pour leur soulaige (ment) en la ville de Schalabre ». Une donation qui allait conférer à une maison et son jardin de la rue Saint-Pierre, le statut reconnu d’hospice, puis d’école, sous la direction des disciples de Sœur Marie Javouhey, avant de devenir maison de retraite et enfin hôpital local.

Ce lieu chargé d’histoire, et désormais promis à une vente prochaine, a vu récemment partir le dernier vestige qui le reliait à son passé, en l’occurrence une statue de la Vierge, érigée dans le jardin en 1872. Avant que les promoteurs n’attribuent une nouvelle vocation à l’endroit, et avec l’accord de la municipalité et des Soeurs de la Présentation de Marie, Jean-Jacques Aulombard, directeur de l’hôpital, a souhaité que le monument retrouve une place dans le patrimoine local. Grâce aux bons soins de Patrice Azam, Philippe Oliver et Marc Rivals, la représentation de la Vierge a rallié les hauts de la chapelle du Calvaire.

Cette opération délicate, a été menée à bien par les services techniques de l’hôpital, confrontés à de nombreuses difficultés relatives au montage, déplacement et remontage d’un vestige fragilisé par le temps. Lequel a pris de la hauteur, pour mieux embrasser la « Prima Kercorbis Civitas » (première cité du Kercorb), et afin que les pensionnaires du nouvel hôpital puissent en levant les yeux, apercevoir la Vierge qu’ils ont connue.