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Chalabre - Page 768

  • C’était hier : La potion d’Aristide Peyronnie passe au filtre de la caméra

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du jeudi 30 janvier 2003.

    aristide peyronnieAristide Peyronnie aux côtés des élus du canton (Photo archives, Janvier 2003).

    Faudra-t-il réviser la fameuse ordonnance gouvernementale de 1960 qui supprime la transmission aux descendants, de la franchise donnant le droit de distiller ? C’est ce qu’il était permis d’espérer le jeudi 16 janvier dernier, à l‘heure où le Musée du Quercorb à Puivert accueillait Aristide Peyronnie venu de son Ariège natale, le paradis officiel des bouilleurs ambulants.

    Il était là sans sa drôle de locomotive fumante, mais avec son sympathique sourire et sa gentillesse naturelle, prêt à révéler si on le lui demandait, cette fameuse formule qui ne dit pas son âge. Aristide sait hélas que les années sont comptées pour sa profession, et il a bien sûr été le premier à saluer l’initiative de la Communauté de Communes du Chalabrais, réalisatrice d’un film documentaire sur le métier de bouilleur ambulant. A ne pas confondre avec bouilleur de cru, propriétaire qui récolte les fruits et les confie au bouilleur ambulant qui les transformera en eau-de-vie.

    Présenté en avant-première dans cette ambiance de fête qui coïncidait avec l’arrivée au village du bouilleur ambulant, le film qui retrace un quotidien presque hors du temps a obtenu un franc succès. Trois projections auront d’ailleurs été nécessaires afin de satisfaire la curiosité d’un public venu de l’ensemble du canton, avec le secret espoir d’ajourner encore un peu une fin programmé par l’Etat. Avec l’arrivée de l’été, le Musée du Quercorb s’enrichira d’un nouvel espace témoin du savoir-faire d’Aristide. Soumise à une autorisation préfectorale, la distillation ne pourra pas se faire, mais un verger et un alambic seront en bonne place, témoins avec ce superbe support filmé, d’une époque bientôt révolue.

    Loin des feux de la rampe, Aristide a retrouvé à présent son « atelier public » sur les bords du Blau à Villefort  où il a posé son alambic, comme il a coutume de le faire depuis plus d’un demi-siècle.

    aristide peyronnie

    Photo archives, Janvier 2001

  • Lu dans la presse

    Echos datés du 30 janvier, recueillis dans Le Courrier de l'Aude, journal paraissant tous les jours excepté le lundi.

    1888 3 juin en-tête Courrier de l'aude.jpg

    le courrier de l'aude,le rappel de l'aude

    Le Courrier de l'Aude 30 janvier 1912

    le courrier de l'aude,le rappel de l'aude

    Le Courrier de l'Aude 30 janvier 1912

    le courrier de l'aude,le rappel de l'aude

    le courrier de l'aude,le rappel de l'aude

    le courrier de l'aude,le rappel de l'aude

    Le Courrier de l'Aude 30 janvier 1887

    le courrier de l'aude,le rappel de l'aude

    Le Courrier de l'Aude 30 janvier 1903

    le courrier de l'aude,le rappel de l'aude

    Le Courrier de l'Aude 30 janvier 1910

    le courrier de l'aude,le rappel de l'aude

    Le Courrier de l'Aude 30 janvier 1903

    le courrier de l'aude,le rappel de l'aude

    Le Courrier de l'Aude 30 janvier 1912

  • Montbel : Disparition d’Anne-Marie Macé

    anne-marie macé

    Anne-Marie Macé, née Mayniel, nous a quittés vendredi 27 janvier des suites d’un cancer, entourée de ses proches. Depuis douze ans, elle avait réussi à concilier une vie riche et remplie avec la maladie. Née en 1952 à Aigues-Vives, elle avait travaillé à Toulouse, d’abord comme infirmière, puis comme puéricultrice, avant de finir sa vie professionnelle comme responsable du service petite enfance de la Ville de Cugnaux.

    De son union avec Hervé Macé, depuis 48 ans, naîtront trois filles, Marie, Alix et Bénédicte, et cinq petits-enfants. Sa famille a toujours été une grande source de joie. Dès sa retraite, elle va s’installer à partir de 2009 avec son époux dans leur maison de Montbel. Elle s’y adonnera à ses activités préférées : jardinage, randonnées et bénévolat, tissant ainsi de nouveaux liens dans son Ariège natale. Et surtout, Anne-Marie continuera à se consacrer aux autres, ses amis, sa famille, en particulier ses cinq petits-enfants. Elle va aussi s’investir très activement dans la vie associative : le Comité Ariégeois de la Ligue contre le Cancer, le Service Infirmier d’Aide à Domicile de la Communauté de Communes, et de nombreuses associations locales. Elle y fait preuve de beaucoup de dévouement et d’humanisme.

    Ses nombreux ami-e-s admiraient sa grande force de caractère, son intégrité, sa détermination, et ils gardent d’Anne-Marie l’image d’une forte personnalité, toujours disponible pour délivrer des conseils pertinents. Beaucoup la considéraient comme une belle personne. C’était une épouse, mère et grand-mère adorable, elle va beaucoup manquer aux siens et à ses amitiés.

    Une bénédiction aura lieu mardi 31 janvier à l'église Saint-Pierre de Chalabre à 15 h. Un moment sera ensuite partagé et la cérémonie de crémation se fera dans le cercle familial mercredi 1er février à 9 h 15, la famille vous invite à se joindre à elle par la pensée.

    Anne-Marie ne souhaitait ni fleurs ni couronnes, mais voulait demander de faire un don pour la recherche contre le cancer. Anne-Marie Macé repose  en chambre funéraire, 11 avenue de Lavelanet à Chalabre (crématorium : ACF de Pamiers 7 allée Majorelle Pamiers), dons sur place lors de la bénédiction ou en ligne https://don.iuct-oncopole.fr/formulaire_don

  • Les pompiers sensibilisés à l'accidentologie routière

    christian rouquand,centre du kercorbChristian Rouquand a partagé ses compétences avec les sapeurs bénévoles.

    Le centre de secours du Kercorb basé aux abords de l’ancienne gare de Chalabre, servait de cadre vendredi 20 janvier à une conférence animée par Christian Rouquand, expert accidentologue intervenant auprès du SDIS 11. Les sapeurs-pompiers des centres de Belcaire pour le Plateau de Sault, Bélesta et Pays-d’Olmes (Ariège), et Kercorb (Chalabre et Sainte-Colombe-sur-l’Hers), ont été invités à revenir sur la conduite à tenir lors des missions engagées sur la voie publique.

    Dans un climat priorisant conseil et formation, Christian Rouquand a abordé l’ensemble des risques routiers auxquels les sapeurs eux-mêmes peuvent être confrontés lors des interventions. Conduites opérationnelles à suivre dans le respect des réglementations routières, utilisation du gyrophare, vitesse adaptée, les pompiers bénévoles ont bénéficié d’un tour d’horizon complet des comportements à adopter en fonction des lieux et des circonstances.

    christian rouquand,centre du kercorb

    Autre point important évoqué, la gestion de la scène d'accident, voire la scène de crime, avec la difficile et nécessaire préservation de traces et d'indices. Comme l’explique Christian Rouquand, expert près la Cour d’Appel de Montpellier, et parfois amené à refaire des constatations dans le but d’aider à une enquête de gendarmerie, « dans un contexte différent, j’effectue le même travail que sur une scène de crime, en utilisant les mêmes techniques d’observation et de recherche d’indices ». Il rappelait à ce propos le drame intervenu sur les Hauts de Chalabre au mois d’août 2018, lorsque les bénévoles du centre du Kercorb appelés sur un incendie, devaient hélas constater qu’ils étaient en intervention sur une scène de meurtre. Christian Rouquand soulignait ici comment un pompier bénévole peut alors prendre le statut de premier témoin.

    Près de deux heures durant et avec attention, les pensionnaires des quatre centres invités ont partagé les compétences de Christian Rouquand, lequel a été vivement remercié par Antoine Azzi, chef de corps pour la caserne du Kercorb. La soirée étant bien avancée, il était l’heure de se retrouver autour de la table, garnie d’une fricassée préparée par les cuisiniers du Chalabrais.