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  • Jeane Manson, Hugues Aufray, parrains de Château-Chalabre

    Voilà dix ans, le 30 mars 2002, le parc de loisirs historique et participatif de Château-Chalabre ouvrait pour première fois ses portes au public. L'article qui suit avait été publié dans l'édition de l'Indépendant du samedi 13 avril 2002.

    Château-Chalabre.JPGAprès Hugues Aufray (au second plan), Jeane Manson a signé le livre d'or de la ville (photo archives, mars 2002).

    L'ouverture officielle du parc historique et participatif de Château-Chalabre, lors du week-end pascal, avait donné lieu à quelques scènes spendides et rares, une troupe à cheval avait même investi les cours de la capitale du Kercorb. Emmenés par leur président Gilles Roméro, les Chevaliers du Kercorb guidaient sur le pavé chalabrois Jeane Manson et Hugues Aufray, adoubés quelques minutes auparavant, dans la salle d'armes du château-fort.

    Une visite de la bastide chalabroise que Dame Jeane et Chevalier Hugues ont terminé dans les salons de la mairie, Cours Sully, invités par l'équipe municipale et Christian Guilhamat. Après avoir souhaité la bienvenue à ses illustres visiteurs, le premier magistrat n'a pas manqué de saluer l'ambitieux projet initié par Gilles Roméro, formulant pour conclure, de sincères voeux de succès. Parrains de l'événement, Jeane Manson et Hugues Aufray, visiblement attachés à la défense du patrimoine, ont renouvelé leur soutien aux Chevaliers du Kercorb, avant d'apposer leur nom sur le livre d'or de la cité chalabroise.   

  • Yvan Fleissig a pignon sur rue

    Yvan Fleissig Mars 2012.jpgYvan Fleissig (au centre) a reçu de nombreux messages de félicitations et d’encouragements.

    Une effervescence peu commune animait tout dernièrement les abords de l’ancienne halle aux blés, à l’occasion de l’ouverture officielle d’une galerie d’art permanente au cœur du village. Réunie sous l’ancienne devanture de la Maison Baby, la foule des grands jours avait répondu à l’invitation de l’artiste Yvan Fleissig, célèbre au-delà des frontières du Kercorb et du Plantaurel, qui l’accueillaient voilà bientôt vingt ans.

    Après plusieurs semaines de travaux menés entre les murs de ce qui fut autrefois un commerce prospère et réputé, « L’œil de Chalabre », du nom de cette salle d’exposition, a été officiellement inaugurée, en présence des élus chalabrois et du conseiller général du canton. Christian Guilhamat maire faisait part de sa satisfaction en relevant le caractère prometteur d’une initiative à même de voir la place Espérance Folchet, retrouver son attractivité d’autrefois. Jean-Jacques Aulombard pour sa part se félicitait du succès de cette rencontre, tel un rayon de soleil annonciateur d’un printemps artistique. A la conclusion de ce vernissage, Yvan Fleissig adressait de vifs remerciements à toutes les personnes l’ayant aidé à réaliser son dessein, avant d’offrir à ses invités, un appétissant buffet aux saveurs de sa Roumanie natale.

    Les amateurs d’art peuvent admirer les créations d’Yvan Fleissig au n° 10 de la rue Saint Antoine, le samedi de 9h à 13h, le dimanche de 10h à13h, et sur rendez-vous, en composant le 06 80 51 63 70.

  • Une cérémonie très suivie pour le 50e anniversaire du « Cessez-le-feu » en Algérie

    19 mars 1962,50e anniversaireLes élèves de Louis-Pergaud et la chorale Eissalabra ont pris part à l’hommage rendu.

    La commémoration du « cessez-le-feu » marquant la fin de la guerre en Algérie s’est déroulée le lundi 19 mars en présence des membres du comité cantonal dela Fnaca.Aleurs côtés, les élus de la commune, Jean-Jacques Aulombard conseiller général, et les représentants des amicales des anciens combattants, avec à leur tête les porte-drapeaux Louis Arcizet, Gilbert Barthès, Jacques Brembilla et Manuel Montoro. Cette manifestation rehaussée par une forte participation des enfants de l’école primaire Louis-Pergaud, a pris la direction du monument aux Morts où Christian Guilhamat maire et Gérard Couteau président du comité Fnaca, ont déposé une gerbe avant de prendre tour à tour la parole.

    19 mars 1962,50e anniversaireLe président Gérard Couteau durant son intervention.  

    Un hommage solennel a ainsi été rendu sous une pluie battante, « aux compagnons qui ont donné leur vie pour accomplir les missions que la République leur a imposées ». Le président Couteau poursuivait en invitant chacun à « rechercher le chemin de la compréhension mutuelle, de la générosité et du partage, afin de sauver la Paix par le dialogue, la tolérance et l’amitié ».

    19 mars 1962,50e anniversaireAprès une sonnerie aux Morts impeccablement exécutée par le clairon Gérald Mourareau, la chorale Eissalabra et les petits élèves de Louis-Pergaud entonnaient une vibrante Marseillaise. Le président Gérard Couteau remerciait l’ensemble des participants et tout particulièrement l’équipe éducative de l’école, avant de conclure son intervention en ces termes : « Espérons que le témoignage de votre fidélité, fera prendre conscience à nos grands dirigeants politiques, quelle que soient leurs tendances, qu’après 50 ans de mépris et de dédain, ils comprennent enfin, le message que l’immense majorité des Français nous témoigne à nous, la dernière génération qui a connu les affres, les douleurs, les peurs, les privations de la 2e Guerre mondiale avant notre guerre d’Algérie, nos 30.000 militaires et nos 150.000 harkis tués, et les dizaines de millions de civils européens et arabes, en ayant le courage d’officialiser notre journée commémorative du 19 mars, à l’image des conflits précédents, 11 novembre 1918 et 8 mai 1945 ».

  • « Le Pech de Bugarach ero pas capelhat »

    Bugarach Mars 2012 019.jpgUne place au soleil pour la cordée du Kercorb.

    Ils voulaient débuter 2012 comme ils avaient terminé 2011. Les randonneurs du Kercorb ont repris de l’altitude, chargeant leur sac à dos pour une balade qui les a emmenés à hauteur des 1230 mètres du pic de Bugarach. Guidée par un Maître Jean chevronné, invariablement pacha ou sherpa, la cordée a entamé une ascension tranquille vers le sommet de l’imposant massif qui surplombe les vallées de la Salz et de la Blanque. Au carrefour des trois voies proposées, nos marcheurs choisiront l’approche la plus technique, essentiellement dans sa partie finale.

    Au terme d’une petite heure et demie d’ascension, et au détour d’un taillis de buis, la colonne sera en vue de la fenêtre. Une superbe ouverture naturelle, creusée dans la roche monumentale du pic audois, et qui va permettre aux randonneurs de souffler un peu, tout en admirant un impressionnant ballet planant de vautours. Réglé au millimètre, petit pas petit pied, le tempo permettra aux neuf marcheurs d’atteindre le sommet du Pech à midi juste.

    Après avoir mis sac à terre, chacun va superbement ignorer la petite faim qui tenaille, pour profiter d’une vue imprenable sur les Petites Pyrénées. Interminable coup de périscope, depuis le Mont Fourcat, le Roc Blanc, le Tarbezou, le massif de Madres, jusqu’au superbe massif du Canigou. Avec tout de même une petite déception, puisque la Méditerranée était absente au rendez-vous, masquée par un voile de brume sournois.

    Assurés d’avoir pris leurs marques et face à un vent de force zéro, les randonneurs sacrifieront finalement à la traditionnelle pause casse-croûte, sous le regard énigmatique d’un mandarin en faction sur la partie sommitale du Bugarach. Tels des touristes embarqués dans un bus à impériale, nos excursionnistes munis de leur serviette, bénéficieront alors d’une visite guidée à la jumelle. Voyage semi virtuel qui les transportera notamment vers les châteaux de Quéribus et Peyrepertuse, et le moulin du boulanger de Cucugnan.

    Le soleil commençant à décliner sérieusement, la descente vers le col du Linas était logiquement envisagée. Chacun se promettant de revenir découvrir et redécouvrir les trésors d’une flore exceptionnellement riche. Sur les flancs d’un pic qui, « d’un point de vue géologique, n’a rien à faire là où il est », parole d’expert.

    Un album-photo Pech de Bugarach est en ligne (photos Aurélien Moralès).