Une très nombreuse assemblée était présente le samedi 25 octobre dans la salle Petra Ficta (mairie de Peyrefitte-du-Razès), où l'association le Cri du Vent proposait à chacun de se retrouver afin d'évoquer le projet d'implantation de une à quinze éoliennes sur la commune de Corbières. Ce rendez-vous avait donc pour objectif d’informer les citoyens sur le projet porté par le groupe industriel TotalEnergies, rencontre qui a ensuite permis d’échanger sur les enjeux environnementaux, paysagers et économiques liés à cette initiative.

En ouverture de séance, Jean Baudeuf a rappelé les principales actions menées par le Cri du Vent depuis sa création en 2009, et les démarches entreprises au fil des années pour défendre les sites naturels et sensibiliser les citoyens aux enjeux environnementaux locaux.

Avec la diffusion d'un documentaire ayant pour cadre les monts du Lévézou en Aveyron, plus grand parc éolien de France, et les témoignages de riverains confrontés à la cohabitation avec ces géants ailés, l'élan des adeptes du « windpower » aura peut-être été tempéré.

Daniel Bouichou (photo), président du Cri du Vent a ensuite conduit un débat riche et animé, marqué par de nombreuses interventions du public. Les citoyens ont ainsi exprimé leurs inquiétudes quant à l’impact paysager, et la nécessité de concilier développement durable et protection du patrimoine naturel. Egalement évoqué bien sûr, le volet retombées économiques locales.

Les échanges qui se sont déroulés dans un climat constructif et respectueux, sont venus démontrer l’importance de poursuivre le dialogue et de garantir une information transparente sur l’avancement du projet. De nouvelles rencontres seront prochainement programmées afin de permettre à chacun de continuer à s’exprimer et à s’informer.

Quand un ULM survole le Domaine de Falgas

Photo archives, Collection Thierry Meynier © 

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 29 octobre 2015.

Pendant six jours, les membres du Cyclo-VTT-club du Chalabrais ont sillonné la campagne celtique, de Pluméliau à Locmaria.   

Le peloton a apprécié l'hospitalité bretonne

Photos archives, Août 2015

Il y a peu, les côtes du Morbihan voyaient débarquer les couleurs du Cyclo-Vtt-Club du Chalabrais, présent en pays de Baud afin d’évaluer la difficulté des profils bretons. Assurés d’un parfait hébergement sous les ardoises de la Roseraie de Talnay, et munis de leur carnet de route, les cyclistes du président Quério ont sillonné six jours durant, la campagne celtique.

De Pluméliau à Locmaria, tout le long des rives du Scorff et du Blavet, un peloton de quatorze unités observera sans peine que tous les chemins mènent à St Barthélémy et à sa chapelle St Adrien. Sans mal, ils tisseront leur toile autour d'Inguiniel, Camors, Quistinic et Pluvigner, sans jamais croiser la route de Pen-Zac.

De Ty Marrec au Mur de Bretagne     Exception faite de deux parties de mölkky et la possibilité d’un jumelage entre les communes de Locminé et St Félix-de-Tournegat, la colonne chalabro-gardoise restera très classique. De par la proximité du circuit de Plouay et de la redoutable côte de Ty Marrec d’abord, et parce qu’une incursion dans les Côtes d’Armor suffira pour aborder le Mûr de Bretagne.

L’équilibre nécessaire entre sport et tourisme emmènera les CCC vers la chapelle de Kernascléden, le Festival interceltique de Lorient, et le site de Carnac. Le séjour sur la côte des Mégalithes prendra fin avec une promenade nocturne à bord d’un lamparo sur la Ria d’Etel. Avant un ultime banquet à base de ventrèche de thon à l’ételoise. Prochaine destination pour les mordus du pédalier chalabrois, la Costa Brava pour une fin de semaine de Toussaint à San Feliu de Guixols.

Avec le Bagad de Lann-Bihoué

Prix spécial du jury, décerné à l’hôtel du Département de l’Aude

La commune de Chalabre vient d’être distinguée pour la qualité de son cadre de vie et son engagement en faveur du végétal. Lors de la cérémonie de remise des prix du concours Aude Fleurie, qui se déroulait mardi 21 octobre à l’hôtel du Département de l’Aude à Carcassonne, Chalabre a obtenu le prix spécial du jury, saluant la dynamique d’embellissement engagée depuis plusieurs années.

La reconnaissance ne s’arrête pas là, puisque le lundi 1er décembre prochain, la cité chalabroise recevra deux distinctions décernées par la Région Occitanie. Ainsi le jury régional lui décerne la « Première Fleur », première étape officielle dans le label national « Villes et Villages Fleuris en Occitanie ». Il attribue également le Prix du jardinier d’Occitanie à Aurélien Moralès, responsable des espaces verts de la commune, pour la qualité et la créativité de son travail. Deux accessits qui viennent récompenser la qualité du cadre végétal, la cohérence des aménagements et l’implication de l’ensemble des habitants.

« C’est une très belle récompense pour tout le travail accompli ces dernières années », se réjouit Aurélien Moralès. « Préserver la biodiversité, favoriser les plantes locales, créer des lieux de convivialité et de respiration, cette Fleur, c’est le fruit d’un vrai travail d’équipe ».

Déjà labellisée Site remarquable, Station verte et Bourg centre, Chalabre ajoute une Première Fleur à son palmarès. Une nouvelle étape dans la dynamique d’embellissement et de valorisation du patrimoine paysager. « Notre objectif n’a jamais été de collectionner les labels, mais de rendre notre commune plus agréable à vivre », souligne Jean-Jacques Aulombard maire de Chalabre. « Voir Chalabre reconnue à la fois pour sa qualité de vie et pour l’investissement de ses agents, c’est une grande fierté ».

Lundi 1er décembre prochain, la délégation chalabroise se rendra à la cérémonie régionale pour recevoir officiellement ces deux distinctions. Une étape symbolique, mais aussi un encouragement à poursuivre la démarche engagée.